La Galerie Athéna fournit un service aux particuliers, entreprises et professionnels pour la valorisation. Pour l’achat et la vente d’oeuvres d’art, d’antiquités et de successions. Elle offre un service de qualité à un prix correct et compétitif. En vue de vente, elle offre un service d’estimation gratuit. Elle organise des ventes publiques et elle fournit d’autres services pour la réalisation d’assurance et de partage de collections d’œuvres d’art et de successions. L’équipe de la Galerie Athéna est à votre service pour réaliser au mieux ces objectifs.

Jo Vandercappelen, son parcours, son métier, sa passion…en quelques questions.

Jo, qu’est-ce qui vous anime dans votre travail d’expertise ?

C’est une chasse au trésor permanente ! Mon grand-père avait un grand grenier, je lui demandais sans cesse de pouvoir l’explorer, je vivais déjà ça comme une chasse au trésor.

À l’âge de 13 ans, j’ai dit à ma mère « c’est ça que je veux faire ». Je connaissais un peu ce monde-là, grâce à mes parents qui étaient de vrais collectionneurs…ils m’emmenaient régulièrement dans des ventes publiques.  Je suis un passionné, peu de gens le sont…C’est important de vivre ses rêves…

Quels sont les conseils que vous donnez quand vous réalisez une expertise ?

La première question à se poser c’est : j’aime ou je n’aime pas ? Est-ce que je le porte ou je ne le porte pas (pour un bijou)? Pourquoi mettre au mur un tableau que je déteste ? Ça n’a pas de sens…Il faut se déculpabiliser et garder ce qu’on aime.

Si vos enfants aiment certains de vos bijoux, gardez-les et donnez-les leur plus tard. Mais si vous héritez d’un vase de grande valeur mais que vous trouvez très laid, allez-vous le garder et l’exposer chez vous ? Personnellement, je préfère le vendre…et racheter quelque chose que j’aime vraiment.

Ceci dit, une décision doit être raisonnée. Il faut prendre le temps. Car quand c’est vendu, il n’y a plus de retour en arrière. Donc, si vous n’êtes pas sûr de vous, gardez.

Mais si un jour, vous décidez de mettre en vente certains objets, faites-le bien et pour cela, il est nécessaire de se renseigner auprès d’un expert.

Vous proposez aussi d’accompagner des familles dans des partages de succession ?

Un partage dans une famille, ça peut susciter des tensions, surtout quand on ne connait pas la valeur des objets dont on hérite. La base, c’est de commencer par un inventaire neutre, en faisant appel à un expert qui se charge alors de l’estimation de partage.

Une fois qu’on connaît la valeur des objets, on peut partager équitablement les objets qu’on aime en fonction de leur valeur. Tout ce qui est moins apprécié, nous conseillons de vendre et de partager le montant de la vente entre les héritiers.

Une estimation de partage, c’est très utile. C’est comme pour une maison : on demande toujours d’abord une estimation avant de la vendre. Mais parfois on est trop pressé et on vend à bas prix. Notre conseil : prenez le temps de faire appel à un expert. C’est juste un RDV, ça vaut la peine de prendre ce temps-là.

Vous n’êtes jamais pressé de vendre  ?

En tant qu’expert, nous sommes habitués à avoir parfois un délai de plusieurs années entre l’estimation des biens et la mise en vente proprement dite. Il y a un aspect de psychologie dans le deuil à prendre en compte et à respecetr. Quand un membre de la famille décède, on désire vider rapidement la maison (ou l’appartement), parce qu’il faut mettre le bien immobilier en vente. Mais c’est parfois trop difficile ou douloureux, d’un point de vue sentimental, de vendre les objets du défunt. Ce n’est parfois qu’après deux, trois, voire quatre ans, qu’on voit les objets de manière plus neutre, sans faire référence à la personne qui nous a quittés. A ce moment-là, on se sent libre de garder ce qu’on aime, et on a moins de scrupule à vendre ce qu’on aime moins, même si ça vient de sa propre mère. C’est important de respecter ce délai de deuil.

Quel est votre public acheteur ?

Aujourd’hui, ce n’est pas parce qu’un objet n’est pas ou plus à la mode en Belgique qu’il ne l’est pas ailleurs. À peu près 60 % de ce qu’on vend part à l’étranger. Partout en Europe, en Chine, aux USA…. Les frais de transport pour le mobilier sont tels que c’est parfois un frein à l’achat…mais pour les objets de collection, on a des acheteurs dans le monde entier.

Grâce à internet, tout s’est digitalisé, ça a fort changé le monde de la vente.

Vous conseillez parfois aux gens de ne pas vendre ?

Je conseille d’agir comme en bourse : vendez quand c’est cher et gardez quand c’est bas. Mais les gens font souvent l’inverse. Parce que très souvent, un peu comme en bourse, quand quelque chose prend de la valeur, les gens pensent que ça va encore monter. Et quand quelque chose n’est plus à la mode, personne n’en veut, la valeur de l’objet baisse. Et on se dit alors : « de toute façon c’est une croute, je la vends ». C’est souvent une erreur. Donc, quand il n’y a pas d’amateur, il vaut mieux garder, si on peut.

Constantinos Kassapidis

Constantinos était impliqué dans la création de la Galerie Athéna en 2004 et est également gérant de la Galerie. Il est responsable de l’ administration, de la comptabilité et de la caisse.